vendredi 20 juillet 2012

Les jeux-vidéo rendent-ils violent ?


Les jeux-vidéo rendent-ils violent ?

Suite au tabassage mortel d'une collégienne de 13 ans dans l'Hérault, Nadine Morano, ministre en charge de l'apprentissage et de la formation professionnelle, voit en cet acte un symbole de l'augmentation de l'ultra-violence en France dont la cause serait... les jeux-vidéo ! Que faut-il en penser ?
Les jeux-vidéo encore remis en cause  !
Ce n’est pas la première fois que Nadine Morano pointe du doigt la violence des jeux-vidéo. En 2008 elle avait dénoncé la sortie de GTA IV qualifiant le jeu comme « violent », « amoral » et « potentiellement addictif » et avait déjà à l’époque fait face à beaucoup de contestations. Elle remet aujourd’hui l’accent sur ce phénomène en évoquant un lien direct entre ce triste évènement et la violence dans les jeux-vidéo. Et une fois de plus les réactions ne ce sont pas fait attendre.

« Non, Mme Morano, les jeux-vidéo ne rendent pas violent ! »
C’est ce que dit Yann Leroux, psychanalyste et spécialiste des jeux-vidéo. Il ajoute par la suite que « jouer avec la violence, c’est tout autre chose qu’être violent » et que jouer à des jeux-vidéo violents permet dans le meilleur des cas de « mieux intégrer les positions ou les fantasmes violents que l’on peut avoir ». Les défenseurs des jeux-vidéo insistent sur le fait que même si certains jeux peuvent paraitre violent ils restent avant tout un divertissement qui permet de s’évader et il est important de rappeler que même si certains les considèrent comme un élément incitateur de violence, ils constituent aussi un bon moyen de défoulement. Enfin aucune étude ne peut réellement prouver que les jeux « incitant à la violence » augmentent le taux de criminalité.

Une responsabilité qui revient aux parents
Si l’on parle de l’influence des jeux-vidéo sur des individus, les personnes auxquelles on fait allusion sont souvent les jeunes, exposés à des jeux trop violents pour leur âge. Aujourd’hui chaque jeu-vidéo est soumis avant sa sortie au PEGI qui décide de l’âge minimum requis pour jouer à tel où tel jeu, or si l’on prend l’exemple de GTA IV, le PEGI a décidé d’interdire le jeu aux moins de 18 ans. Il revient donc ici aux parents de veiller à ne pas acheter des jeux inadaptés à leurs enfants, ce qui arrive assez souvent !

Et toi qu’en penses-tu ? Les jeux vidéo violents peuvent-ils influencer les jeunes, as-tu déjà joué à un jeu pour lequel tu n’avais pas l’âge nécessaire ?

Qui suis-je ?

Qui suis-je ?
suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
Être le mieux placé, c’est d’abord avoir la meilleure place, spatialement, par rapport à quelqu’un ou quelque chose, pour en parler, l’observer, le connaître. Ainsi, dans un premier temps, il semble que le mieux placé pour connaître quelqu’un sera une personne qui en est proche. Ma famille et mes amis, mes proches précisément, sont mieux placés pour savoir qui je suis, connaître mes pensées, mes sentiments, mon caractère, en un mot tout ce qui constitue ma personnalité, me constitue comme personne, qu’un parfait étranger. En ce sens, qui mieux que moi pourrait alors savoir qui je suis ? Qui pourrait alors être plus proche de moi que moi ? Il semble donc que j’occupe une place privilégiée à mon égard, me permettant, grâce à la conscience et à l’introspection, d’avoir accès d’une manière immédiate ou réflexive à la connaissance des moindres qualités me caractérisant et me définissant. Pourtant, être le plus proche ne signifie pas nécessairement avoir le meilleur point de vue. Au théâtre par exemple, je préférerais une place un peu éloignée de la scène, me donnant un peu de recul sur ce qui s’y passe, à une place au tout premier rang. Ainsi, si je suis le plus proche de moi, ai-je pour autant le meilleur point de vue pour me connaître, pour accéder à un savoir de moi-même, c'est-à-dire un discours vrai – dont la condition est l’adéquation avec son objet, avec la réalité du moi et non l’image que j’ai de moi, c'est-à-dire donc un discours objectif, neutre ? Or, en étant à la fois sujet et objet lorsque je pense à moi, lorsque je parle de moi, puis-je réellement prétendre à une objectivité sur moi ? Mais si je ne suis plus la mieux placée pour savoir qui je suis, qui le sera ? Les autres en ce sens ne sont-ils pas plus à même de me décrire objectivement ? Mais peut-on considérer tous les autres comme aptes à me connaître sans distinction, sans établir de différence entre tous ces autres ? Le sujet nous demande en effet de comparer ma position et celle des autres : on ne nous demande pas si je suis « bien » placée mais si je suis la « mieux » placée. C’est la raison pour laquelle nous comparerons les positions des uns et des autres.

Definition du Swag



Le mot de la semaine : Swag
Le Swag, c'est la manière dont vous vous comportez. Le Swag est constitué de votre confiance générale, de votre style, et de votre attitude. Le Swag peut également être étendu à la réputation de votre "arrogance" globale. Vous devenez Swag, ou "Swag up", en effectuant des "actions Swag" dignes d'améliorer cette perception. Une personne peut aussi "Swag down", en se comportant mal et recueillant des jugements négatifs de leurs actions. 
Ainsi, Le Swag est une chose subtile que beaucoup s'efforcent d'avoir mais que peu possède réellement. Il est réservé aux personnes les plus "Swagalicious". Le Swag peut aussi être quantifié avec des systèmes de points existant dans certains cercles d'amis.
En fait avoir du Swagg/Swag c'est avoir du charisme. C'est le fait d'avoir un style unique qui inspire les autres. Quand tu as du Swagger on te regarde avec un certain respect. C'est une attitude générale qui comprends la façon de marcher, de parler et de réagir face à certaine situation.

Et pour toi c'est quoi le Swag ?


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Les jeux-vidéo rendent-ils violent ?


Suite au tabassage mortel d'une collégienne de 13 ans dans l'Hérault, Nadine Morano, ministre en charge de l'apprentissage et de la formation professionnelle, voit en cet acte un symbole de l'augmentation de l'ultra-violence en France dont la cause serait... les jeux-vidéo ! Que faut-il en penser ?
Les jeux-vidéo encore remis en cause  !
Ce n’est pas la première fois que Nadine Morano pointe du doigt la violence des jeux-vidéo. En 2008 elle avait dénoncé la sortie de GTA IV qualifiant le jeu comme « violent », « amoral » et « potentiellement addictif » et avait déjà à l’époque fait face à beaucoup de contestations. Elle remet aujourd’hui l’accent sur ce phénomène en évoquant un lien direct entre ce triste évènement et la violence dans les jeux-vidéo. Et une fois de plus les réactions ne ce sont pas fait attendre.

« Non, Mme Morano, les jeux-vidéo ne rendent pas violent ! »
C’est ce que dit Yann Leroux, psychanalyste et spécialiste des jeux-vidéo. Il ajoute par la suite que « jouer avec la violence, c’est tout autre chose qu’être violent » et que jouer à des jeux-vidéo violents permet dans le meilleur des cas de « mieux intégrer les positions ou les fantasmes violents que l’on peut avoir ». Les défenseurs des jeux-vidéo insistent sur le fait que même si certains jeux peuvent paraitre violent ils restent avant tout un divertissement qui permet de s’évader et il est important de rappeler que même si certains les considèrent comme un élément incitateur de violence, ils constituent aussi un bon moyen de défoulement. Enfin aucune étude ne peut réellement prouver que les jeux « incitant à la violence » augmentent le taux de criminalité.

Une responsabilité qui revient aux parents
Si l’on parle de l’influence des jeux-vidéo sur des individus, les personnes auxquelles on fait allusion sont souvent les jeunes, exposés à des jeux trop violents pour leur âge. Aujourd’hui chaque jeu-vidéo est soumis avant sa sortie au PEGI qui décide de l’âge minimum requis pour jouer à tel où tel jeu, or si l’on prend l’exemple de GTA IV, le PEGI a décidé d’interdire le jeu aux moins de 18 ans. Il revient donc ici aux parents de veiller à ne pas acheter des jeux inadaptés à leurs enfants, ce qui arrive assez souvent !

Et toi qu’en penses-tu ? Les jeux vidéo violents peuvent-ils influencer les jeunes, as-tu déjà joué à un jeu pour lequel tu n’avais pas l’âge nécessaire ?